Quelques Messages à propos de mes pages perso sur Mai 68 (publiés en mai 1998)


de René Veyrat (à Paris ?)

Subject: bravo
X-URL: http://perso.club-internet.fr/mhledoze/contenu.html

mais que sont devenu ces soixante huitards ??
enquête intéressante ??
je l'ai commencée puis vite abandonnée....
je préfère votre peur votre conscience déjà très éveillée
votre révolution vers l'autre
votre bon coeur
Qu'il doit être beau ce coeur même en déroute !!!

bravo et merci

si vous fomentez une nouvelle révolution
pour une prochaine évolution
avec les mêmes résolutions
sans pour autant en subir les conclusions
j'en suis

cordialement révolutionnairement vôtre


De Gérard Pangon à Paris (Télérama)

Bonjour.

Je suis journaliste à Télérama ; j'ai fait une recherche sur le Net autour de mai 68 et j'ai trouvé le vôtre avec lequel je me suis senti en pleine connivence. Du coup, je le cite dans l'article qui sortira mercredi prochain.

Je suis sûr, comme vous, que le Net est parfaitement dans l'esprit de 68, mais curieusement, il y a très peu de sites sur le sujet. Nous avons, par ailleurs, demandé aux lecteurs de Télérama de nous raconter leur mai 68. Nous publions avec ces lettres, qui sont tout à fait dans l'esprit de votre site, un numéro spécial. Je me ferai un plaisir de vous l'envoyer.

Amicalement

Gérard Pangon

forum sur mai 68 : http://www.telerama.fr


De Patrick de Nanterre (en France)

Je ne dirais pas j'y étais, ça ferait ancien combattant. Mais devant tous ces faiseurs de fric qui préparent les 30 ans (déjà ?) de mai 68, ta fraicheur et ta vérité m'ont fait du bien. Il existe encore des gens qui y ont vraiment cru et qui peut-etre y croit encore un peu !!!

Merci encore.

Patrick (de Nanterre, eh oui !)



De Geneviève dans la Nièvre (France)

Je suis admirative . J'ai même imprimé " cette soif jamais ressentie", pour le lire tranquillement. Effectivement c'est assez intimiste mais celà fait longtemps, il y a prescription....et puis c'est le but d'écrire, de se livrer un peu... beaucoup... passionnement... je m'arrête là je vais devenir impertinente.

(je plaisante bien sûr ).

Avec toute mon amitié.

Geneviève


De Fabrice Authenac en France

Sympa, tres sympa votre site :-)

Mai 68 intimiste, ca m'a bien amusé.

PS : vous auriez pas des images de Jobs à l'époque Hippies ???

cordialement

fabrice

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De Robert Robert au Québec

Bonsoir/bonjour en Bretagne,

Ici, la nature se dépouille lentement de son blanc manteau, gonflant les rivières, libérées enfin de leur armure de glace. Parfois les glaces à la dérive forment embâcles et murailles infranchissables. Alors le courant abandonne le lit de la rivière et inonde des zones basses à proximité.

Avec votre permission, je vous écrirai de nouveau sur votre mouture du printemps aussitôt que je pourrai me réserver un espace-temps pour consulter et réfléchir sur ce que vous avez transcrit dans vos pages. En passant bravo pour la photo de la magnifique jeune fille de 68. J'apprécie le petit sourire moqueur, encore inaltéré dans vos photo récentes.

Affections , paix.

Robert.

Gardons le sourire et à la prochaine...

bippe@quebectel.com


Bien le bonjour,

J'ai pu enfin explorer toutes les pages de votre printemps 98.

Ce retour aux événements de 68 s'avère être une excellente occasion pour moi de profiter de votre talent de conteur (peut-on dire conteuse?) et de vivre par les yeux d'un témoin oculaire ce débordement libertaire qui me fait un peu penser aux crues des eaux dont je vous parlais dans mon mot précédent. Un trop plein de générosité, d'altruisme, d'énergie, une fureur de vivre au présent, une multiplication des expériences concentrée dans un court laps de temps. Un tourbillon quoi!

C'est du moins l'impression que je ressens à la sortie de la lecture de vos notes. Je ne suis pas un expert des événements auxquels vous faites allusion. Plusieurs détails m'échappent. Par exemple la configuration des lieux où vous circuliez, ce qu'était la trésorie pour les étudiants pour ne nommer que ces éléments. Mais je suis sensible à l'atmosphère qui se dégage de votre récit. C'est très bien rendu. On a l'impression d'assister sur le vif à ce qui se passe en vous et autour de vous. Récit impressionniste vous dîtes avec beaucoup de justesse.

Si je me réfère à ce que nous avons vécu de ce côté-ci de l'atlantique durant cette période, manifestations, interventions des forces de l'ordre, agitation etc. et c'est très perceptible dans votre texte, nous avons eu besoin à ce moment-là d'affirmer et de vivre la solidarité avec ceux qui avaient un peu moins de chance que nous, qui étaient exploités. On peut sourire aujourd'hui de notre naïveté face au pouvoir mais cet élan de générosité est tout à l'honneur de notre génération. A vous lire, on est certain que vous avez su conserver cette belle connivence avec les autres, en toute lucidité.

Votre texte remet en lumière également un autre aspect auquel nous avons été confrontés, celui de la tentation de la violence politique. Pressés par le désir de changement et de transformation des structures, certains parmi les plus convaincus ont opté pour la lutte armée tentant d'adapter les idéologies de libération nationale au contexte de nos sociétés libérales. La sagesse populaire a heureusement refusé de s'engager dans le chaos qui aurait nécessairement suivi une telle démarche. Mais à l'époque ce n'était pas évident. Aujourd'hui, j'opte pour une évolution tranquille des mentalités et s'il doit y avoir révolution, elle doit être d'abord personnelle et nous amener à être de meilleures personnes tout simplement. Les structures suivront si nous apprenons à mettre en commun nos bonnes volontés pour améliorer le monde et la vie. A Marx il manquera toujours une dimension que l'on retrouve chez Jésus, Boudha...un amour universel, inconditionnel de tout ce qui existe, vit et respire et partant un respect total de tout ça.

Trente ans, une éternité déjà... Non une réalité qui nous habite encore. Des principes quelque fois mis à l'écart peut-être, mais auxquels on revient par nécessité quand la vie nous force à faire des choix lucides et engageants.

Affections, paix.

Robert.

Gardons le sourire et à la prochaine...

bippe@quebectel.com


Message d'André Le Mellionnec de la presqu'ile de Rhuys (Bretagne)

Chère Marie Helene.

Mai 68... toute une époque. j'habitais à montparnasse, en fait à l'angle du boulevard raspail et du boulevard montparnasse.

il y avait les crs en cantonnement dans le gymase de la rue huiguens et les manif c'etait surtout l'occasion de sêcher les cours. Il faut dire qu'à 12 ans je n'étais pas revolutionnaire, et que l'amour ne me titillait pas encore.

Depuis, bien de l'eau a passe sous les ponts. pour autant notre monde ne s'est pas arrangé. il y a la liberte sexuelle... oui mais l'amour dans tout cela ? il y a la société de consommation... oui mais où est la place de l'homme, réduit au rôle de variable d'ajustement économique.

et merde, qu'est ce que c'est que ces jeunes, vieux avant l'age, qui ne rêvent que de devenir fonctionnaires et de se fondre dans le moule.

je crois bien qu'il faudra que ce soit les anciens combattant de 68 qui redescendent dans la rue pour faire la Revolution!!!

A part ça on est tellement mieux en bretagne, dans nos campagne et sur nos côtes, où chaque regard peut se poser sur une lecon de vie : un arbre à qui il faut des siècles pour devenir grand, la mer, qui vague après vague arrive à abattre les falaise de granit, le granit qui érodé par les tempêtes, le vent, la glace, le soleil, s'érode et prend une belle patine de "vieux massif armoricain" couvert d'ajonc et de bruyere, mais on sent bien plus la vie dans ce vieux granit qui en a vu depuis le début des temps.

Il suffit d'aller sur un landier au petit matin pour voir la vie jaillir des entrailles de notre pays et celui qui n'a pas vu les korrigans s'ébattre au petit matin sur les gouttes de rosée accrochées aux bruyères, passe à coté de la magie régénératrice de notre pays.

je pense bien à vous chère marie hélène.

à bientot de vos nouvelles.

Andre le Mellionnec


marie-hélène Le Doze (dite Gaëlle)


faites l'amour pas la guerre (1998)
cette soif jamais ressentie (trois jours début juin 68 à la sorbonne libre)
message sur mai 68 en 1998
les fresques de nanterre
la chienlit c'est lui
Telerama : article de Gérard Pangon en mai 1998

la photo du Che par Alberto Korba en 67 (sur une émission sponsorisée par Apple en 1998)
Un Souvenir de Roberto Matta en mai 68 Paris



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