titre - soustitre - auteur - éditeur - collection - lieu - année - traducteur - langue_origine - pages - genre - prix - appréciation - Notes_bibliographiques - date_de_saisie -

- BOMBAY Maximum City -

MEHTA SUKETU - Buchet-Chastel -
Paris - 2006 - traducteur : Oristelle Bonis - anglais - 775 pages - document de référence - 25 euros -

appréciation
 Sacré bouquin, énorme pavé qui reste sur l'estomac, en travers de la gorge, sur le coeur, mais qu'on ne peut pas lâcher en raison du style percutant de son auteur, de son oeil aigu et attentif, de l'attachement qu'on met à le suivre, à voir par son regard.

Un livre qui fait réfléchir sur les conséquences des mégalopoles futures, sur l'Inde paroxistique, sur les extrêmes en tout genre, de la guerre des gangs qui relaient la politique d'après Partition dont l'Inde ne guérit pas, aux comportements de la Police à l'égal de la violence des tueurs, au détachement absolu d'une famille de diamantaire jaïnistes qui laissent tout derrière eux pour partir sur les routes mendier leur nourriture et étudier les textes sacrés du prophète Mahabir (vivant à la même époque que Bouddha), passant par les danseuses de la filière bar, tout est excessif, tout est attachant par le regard de Seketu Mehta.
Ce qui m'a profondément choquée, ce dont je n'avais aucune conscience eu égard à mon éducation non violente, gandhienne, c'est la violence des hindous contre les musulmans. Je n'avais pas pris la mesure des attentats et des émeutes avant de lire ce livre, profondément dérangeant dans ma conception habituelle de l'inde et qui m'enlève de nombreuses illusions.

L'auteur est né dans la ville de Bombay, Mumbai mais il a vécu aux Atats-Unis à New-York, ce livre raconte le choc du retour.

Lu le
13/01/2007 -

Marie-Hélène Le Doze, auteur multimedia, conseil en gestion du temps et hôtesse à Kerantorec mhledoze@free.fr



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